De notre circonscription à l’Assemblée nationale.
Lors de cette législature, je consacrerai une large partie de mon temps au travail sur le terrain, au plus près des préoccupations des habitants des trois communes de notre circonscription. Afin de légiférer, il est essentiel pour le député de s’appuyer sur les ressources de notre territoire.
Intégrer un hémicycle de 577 députés à 25 ans a de quoi intimider. Mais aussi responsabiliser.
Lorsqu’on entre pour la première fois, on pense aux électeurs qui nous ont fait confiance. Cela provoque un peu de stress ; c’est à moi de confirmer cette confiance qu’ils m’ont donnée. J’ai aussi pensé à l’équipe de 50 personnes engagées dans ma campagne.
Compromis et dialogues
Si l’on promettait des séances houleuses du fait d’une majorité relative des députés macronistes, il y a finalement eu une capacité exceptionnelle à dialoguer. Certes, les diatribes de la Nupes ont parfois ralenti les débats. Mais c’est leur droit, et il faut du dialogue pour construire des lois.
Les compromis nous ont permis de maintenir le cap lors de la loi de finances rectificative prévoyant 20 milliards d’euros pour le pouvoir d’achat. Toutefois, les ressources n’ont pas été réparties exactement comme nous l’avions prévu.
A titre d’exemple le vote pour la loi de finances rectificative, 292 voix pour, 120 voix contre. Nous n’aurions pas pu voter ce texte sans un dialogue raisonnable
Commission des affaires économiques
Je m’étais engagé sur trois sujets lors de ma campagne : le soutien à nos entreprises, les transports et le logement. Chaque député doit intégrer une commission, c’est donc tout naturellement que j’ai j’ai choisi de m’investir au sein de la commission des affaires économiques.
Au niveau national, je souhaitais travailler sur le soutien aux TPE et PME. Il y a un travail à mener pour rebâtir le tissu économique. En France, nos entreprises technologiques et industrielles sont au cœur de l’innovation, elles créent des emplois, rémunèrent bien, sont pérennes.
Mais elles sont confrontées à des problématiques notamment la main mise sur leur politique culturelle d’investisseurs étrangers à qui elles font appel, faute de trouver des investisseurs nationaux. En effet, j’estime qu’il serait légitime d’imposer certaines règles pour limiter leur influence. Autre problématique : la formation et le recrutement de salariés qualifiés. À titre d’exemple, j’ai rencontré il y a peu la société Emitech de Montigny-le-Bretonneux qui m’a fait part de ses difficultés à recruter des ingénieurs.
Rester implanter sur ma circonscription est primordial selon moi, c’est une des raisons pour lesquelles je fais régulièrement des visites sur le terrain. En général, je suis à l’Assemblée nationale les mardi, mercredi et jeudi matin pour les séances et la commission des affaires économiques. La deuxième partie de mon temps, je tiens à la passer auprès de mes trois communes. C’est essentiel pour un député pour légiférer de s’appuyer sur les ressources de la circonscription. Par exemple, le premier projet de loi était le projet de loi sanitaire. J’ai rencontré les personnels de l’hôpital Mignot pour connaître leur point de vue.
Retrouvez mon entretien de rentrée avec Les Nouvelles 78Actu.